Depuis maintenant un mois, Mickaël Brunet, nouvel entraîneur du Val de Sèvre et responsable de la catégorie senior, prépare les quatre équipes du club pour l’exercice 2016-2017. Avec une affluence moyenne qui flirt avec les 30 joueurs/séances, le natif d’Ardelay se dit déjà satisfait de l’implication sportive des joueurs. Ce dimanche, il dirigera pour la première fois une rencontre sous les commandes grises. En 5 questions, nous avons essayé d’apprendre un peu mieux à le connaître.

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    • Mais qui es-tu, Mickael Brunet ?

Je m’appelle Mickael Brunet, je suis né le 28 juillet 1981 (35 ans) et je suis marié. Je suis actuellement animateur prévention routière à la Communauté de Commune des Herbiers, une opportunité qui s’est présentée à moi il y a maintenant un an. Éducateur sportif de métier, j’ai d’abord travaillé pour la mairie de Beaurepaire puis conjointement avec le RS Ardelay ou j’étais éducateur et responsable de l’école de foot du club dans lequel j’ai passé 29 saisons en tant que joueur !

En plus de mon brevet d’état d’éducateur sportif, je possède également les CFF1, 2 et 3 !

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• Après trois semaines passées au sein du club, quel premier bilan dresses-tu sur le début de saison ?

Ces trois premières semaines ce sont très bien passées, je tiens d’ailleurs à remercier Bruno et Fabrice qui m’ont bien épaulé dans ma prise de poste. Il y a une très bonne ambiance d’un point de vue humain, on sent des garçons motivés et investis dans le club, ce qui est très bien et qui mérite d’être souligné car ce n’est pas le cas partout.

Sur le plan sportif, après trois semaines, c’est plutôt positif. Nous avons fait une bonne préparation athlétique grâce notamment à Thomas Piveteau qui a fait un travail remarquable au niveau de la partie athlétique. On sent que les garçons sont montés en puissance tout au long de la préparation et on a hâte d’être à dimanche pour pouvoir entrer dans le vif du sujet !

• Justement, tu intègres des jeunes comme Thomas Piveteau ou Maxime Routhiau à l’entraînement, qu’est ce que cela apporte à tes séances ? Plus largement quelles sont tes méthodes, tes principes de jeu ?

Le fait d’avoir Max et Thomas (ndlr : Maxime et Thomas s’occupent de la partie athlétique à chaque séance), c’est un réel plus pour moi, pour le groupe et pour eux dans leurs études. D’un point de vue personnel, ça me permet d’organiser ma séance autour de ce travail athlétique, et ainsi d’anticiper et d’organiser les prochains exercices de la séance.

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Concernant mes méthodes, j’ai dit aux gars depuis qu’on a démarré que je suis axé sur le jeu en mouvement. Je pars du principe que le mouvement fait la différence autour du porteur de balle et permet de créer des décalages. Je suis un adepte du mouvement avec et sans ballon. C’est pour ça que je met des sanctions collectives quand un mec marche dans une équipe à l’entraînement. Dix pompes pour tout le groupe !

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• Sportivement comme humainement, quelles sont tes attentes et ambitions pour cette nouvelle saison ?

Humainement, je souhaite que les choses se passent au mieux. Il va falloir de la communication entre tous les acteurs pour que l’on s’entende tous ensemble. J’attache beaucoup d’importance au dialogue. Je n’ai pas pour réputation d’être quelqu’un de fermé,  j’attends beaucoup d’eux mais je sais être à l’écoute et ouvert à tout type de discussion.

Sportivement, je met en garde les garçons, la 2e année est la plus difficile quand tu montes en division. Quand tu montes, tu as tendance à surfer sur la dynamique de la montée et il est plus facile de se maintenir. Cette année, il va falloir se faire violence pour accrocher au moins la même place au classement (5e), tout en s’efforçant de faire du jeu.

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• A l’aube du 1er tour de Coupe de France, comment appréhendes-tu cette première rencontre ?

(RemarqueDepuis 2010, date de la fusion du club, le Val de Sèvre n’a jamais atteint le 4e tour de la Coupe de France.)

Justement, j’ai envie d’amener cette culture de la gagne qu’il faut avoir quand on joue en coupe, car c’est un élément motivant pour le groupe. Personne n’a envie d’aller faire des matchs amicaux au mois de novembre un vendredi soir face à un adversaire qui lui non plus, ne joue plus la coupe. Sans enlever la priorité au championnat, la coupe est très importante et je souhaite vraiment amener cette culture de la gagne, faire des gars de vrais combattants et aller chercher de nombreux tours.

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  • • Un dernier mot ?

Tous ensemble, j’espère que l’on va vivre une très bonne saison, humainement, c’est parti pour en tout cas. Que ce soit au niveau des infrastructures, des personnes en place ou des joueurs, tout y est !

Je souhaite de tout cœur que tout se mette bien en place. Bonne saison à tous et rendez-vous dimanche !

#GoVDS !

Propos recueillis par Alexis Sourisseau
Crédit Photos : Charles Szygenda

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